juin 04 2008

“C’était pas une blague… Tu aimes vraiment Metronome?!”

Published by lilibiquette under Musique/Concert

Oui, j’aime vraiment Metronome. Et je ne parle du truc énervant qui fait tic tic, mais d’un groupe japonais d’électro rock visuel (?). Bien que d’un certain point de vue, je peux concevoir que le groupe Metronome est aussi un truc énervant qui fait tic tic…

Bref, le groupe a 10 ans cette année, alors pour fêter ça, il se lance dans une mini tournée tôkyôite de 9 jours. Et le weekend dernier, c’était le concert d’ouverture en one man. Qu’est ce que ca donne Metronome en concert? Ou plus précisément, qu’est ce que ca donne un concert de visual rock de quatre marioles habillés en combinaison noir et jaune et portant chacun accrochée sur la poitrine une disquette?

Metronome - Concert du dimanche premier
au ASTRO hall de Harajuku.

A l’entrée du club de Harajuku, un jeune homme peu aimable prend mon ticket et me demande de payer 500yens pour la boisson (c’est obligatoire dans quasiment toutes les salles de concert du Japon). Je descends les escaliers étroits et là, surprise : il y a foule. Le staff me demande d’avancer le plus possible pour que les prochains arrivants puissent au moins mettre un pied dans la salle. On s’entasse, on s’entasse et à l’arrivée des quatres messieurs de Metronome sur scène, les rangs se resserrent encore un peu plus. Comme tout le monde, je crie en levant les bras histoire de… bah crier en levant les bras hein! 

Ce soir, c’est un concert “anniversaire”. Alors Metronome ne se limite pas aux morceaux de son dernier album, Hight to Low Electric, mais pioche dans toute sa discographie pour la plus grande joie du public qui frétille aux premières notes de GIMMICKS ou de Mahô (les titres phares du groupe, il y a quelques années). Personnellement, j’adore GIMMICKS, alors je frétille moi aussi… Je saute partout, agite mon poing, remue la tête avec près de 500 autres personnes.

Le chanteur, Sharaku, comme à son habitude profite d’une pause des musiciens pour raconter sa dernière aventure. Est ce que des écolières se sont encore moquées de sa coupe de cheveux, est ce que l’homme du combini s’est encore permis de lui donner des conseils modes? Et bien, non! Il s’est juste endormi au volant en allant tout seul jusqu’à Nagoya en voiture. “Je n’avais mis que des morceaux sans parole dans mon Ipod… Les morceaux avec parole, on peut chanter tout seul dans sa voiture, genre “I’LL ROCK YOUUU”. Mais la… J’avais mis des morceaux de Metronome aussi, et ca m’a pas aidé à me réveiller. Par contre, je suis tombé sur un très vieux morceaux et j’ai eu envie de le jouer ce soir. La plupart d’entre vous ne doivent pas connaitre alors faites comme vous voulez. Levez les bras, bougez la tête…”
Effectivement, je ne connaissais pas et visiblement, mes camarades non plus. Et quand le public ne connait pas, il se fige! Explication : dans les concerts de visual kei, le public invente des sortes de chorégrahies qui suivent le ryhtme de la musique, illustrent les paroles ou copient tout simplement les mouvements des musiciens sur scène. Par exemple, on fait tous une rotation sur nous même quand Sharaku fait tourner son index en l’air (φD-SANSKRIT) ou on se balance tous sur le même rythme que Fukusuke, le guitariste et Riu, le bassiste (Psycho Enemy). Au début, je me trouvais ridicule quand j’essayais de suivre, mais finalement… je trouve ça amusant et je connais plutôt bien les chorégraphies maintenant! Oui, j’en suis fière! 

Live de φD-SANSKRIT, la chanson sur laquelle il faut tourner
http://jp.youtube.com/watch?v=IsO19QOd710&feature=related
Live de Mittsu Kazoerô, Sharaku explique qu’il faut remuer la tête
http://jp.youtube.com/watch?v=B3CQjkDqihA&feature=related

Oui, je sais! Le “chanteur” chante avec une voix altérée de muppets, le dos vouté, le regarde baissé comme un geek qu’on a forcé à sortir de son trou. Le “guitariste” est un mariole qui touche à peine à sa guitare, toute la musique est générée par ordinateur. Et encore dire “musique” c’est un bien grand mot, ca ressemble plus à une révolte de game boy. Oui et alors? C’est amusant! Pourquoi la musique devrait-elle toujours être complexe avec de magnifiques mélodies et les paroles profondes pleine de sens pour l’humanité? Je prends n’importe quelle musique si elle me sert à quelque chose. Par exemple, pour rester dans les groupes japonais… Je prends MUCC pour écouter, me concentrer en attendant le passage où le chanteur s’enflamme, où le solo de guitare m’éclate les oreilles. Je prends TOKIO, Pornograffiti, voir même Arashi pour avoir de la réserve au karaoke. Et je prends Metronome, Uchusentai NOIZ pour m’amuser en concert!

 A suivre

 Le concert (suite), l’anniversaire de Riu après le rappel
Commentaires post-live des membres
Clip et traduction des paroles de
Boku Ijinden

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mai 21 2008

Mon defi au karaoke

Published by lilibiquette under Musique/Concert

Grace à un être suprême, nommé Aki (c’est une fille, elle a un copain, mais… tant pis, un jour, je tenterai ma chance!), j’ai découvert cette chanson. 

http://fr.youtube.com/watch?v=wY1Ze3GdbB8

Pour une traduction (vite faite), cliquer sur le lien ci-dessous

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mai 17 2008

懐かしい (natsukashii)

Premier dimanche de mai, assise avec Mayu tout en haut des gradins du stade Ajinomoto.
“Ca fait un peu peur…”
Oui effectivement, Mayu a raison. Voir 30 000 personnes hurler “ekkusu”  en sautant et faisant un grand X avec les bras, ca peut avoir quelque chose de… TOTALEMENT EFFRAYANT!

Le premier dimanche de mai, à Ajinomoto, c’était le concert en la mémoire de hide, le guitariste raide de X Japan. Oui, X Japan, le groupe japonais de rock custominé des années 90 dont les membres avaient près de deux mètres de crête colorée dressée sur la tête. J’adorais, fin collège, début lycée. J’aimais particulièrement hide, justement… J’étais une yuki. 

 

Enfin, j’ai beau faire ma maline détachée (ma kéké quoi), j’étais vraiment contente de voir X Japan en concert. Et pas un concert avec leur nouvelle formation et des chansons inconnues. Un concert pendant lequel ils ont joué leurs vieux tubes. C’est à dire, les morceaux que j’écoutais en boucle dans ma chambre pendant les vacances en assemblant des pièces de fixation pour bulles de moto (premier job! pour mon père évidement). Alors, j’étais cramponnée au bras de Mayu en hurlant les paroles quand ils ont joué Kurenai et moi aussi, j’ai sauté en faisant un grand X avec mes bras avec 29 999 autres personnes quand le refrain de X a fait trembler les paroies en taule du stade.

C’était un moment de… natsukashii attitude (nostalgie) donc. Mais c’était aussi la premiere fois que je faisait un concers aussi long ; près de 9 heures. Oui, ce n’était pas un concert en fait, mais un festival avec une dizaine de groupes qui se succédaient sur trois scènes. Dont Mucc. D’ou ma présence à l’évenement. J’avoue… Mais j’ai eu aussi la surprise d’y retrouver Dir en grey, un autre groupe de mes douces années de lycéenne.
Les dernières sorties de Dir en grey sont deux albums ”best of”. Ils ont donc jouée autant d’anciens morceaux que de nouveaux. Les anciens me rappellent les heures que je passais devant le pc à essayer de récupérer des chansons japonaises, turques et allemandes avec mon modem 54k. Et les récentes font plutôt remonter les souvenirs du douloureux trajets en bus qui me menait deux soirs par semaine et tous les samedis à mon lieu de travail : Carrefour. A cette époque, j’avais absolument besoin d’entendre ce mec gueuler et cracher avant de m’installer calemement derrière ma caisse et de me couvrir de mon plus niai sourire vendeur.
Je me demande si un jour je pourrais réécouter ces morceaux sans sentir monter en moi une violente envie de cramer tous les Carrefours de France…? Je verrais ca à la fin du mois. C’est que dans la foulé du hide summit memorial, je me suis décidée à prendre un ticket pour un concert de Dir en grey, en one man. J’attends d’y être pour commencer à regretter…

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avr 26 2008

Live de JJJB/Soulit à Yoyogi et incompréhension

Published by lilibiquette under A Tôkyô, Musique/Concert

Je marche dans les petites rues de Yoyogi, mon manteau sur la tête en essayant de protéger mon portable de la pluie. Le mail de Tarô fait figure de parchemin d’Indiana Jones… “Prendre la rue entre la banque et le Am Pm. Faire 15 pas vers le Nord, passé devant le Lawson Natural, continuer sur 300m, il y a un fleuriste. Tourner à gauche”. 

Moi : C’est la gauche avant le fleuriste ou après le fleuriste?..
Camille : Avant..?
Moi : Ah, c’est eux.
Tarô : Aah! Salut! Ca fait longtemps! C’est là, la salle! Juste un peu plus loin.
Et il se barre.

Grande bouche

Effectivement, c’est là. Et il y a même un kéké décoloré devant l’entrée qui se fout de notre gueule pour nous acceuillir…

On arrive à temps pour avoir des places assises. Yuuka, l’amie d’enfance de Ko-chan nous rejoind et le concert dit “de la mort”commence.

Premier morceau : session avec Achi (chanteuse de Soulit) au piano et au chant et Tarô à l’harmonica et au chant. Ce dernier est visiblement completement torché. 

Grenouille alcoolique

Ensuite, c’est JJJB au complet qui prend possession de la scène ; Tarô au chant et harmonica, Kô-chan à la guitare, Ma-chan à la batterie et Oi-chan à la basse. Ce soir, comme ils ont une bonne heure à leur disposition, ils donnent tout ce qu’ils ont. A commencer par des accoustiques avec Shôtarô en pianiste de session. Shôtarô? Je n’ai aucune idée de qui ça peut bien être! Et je m’en fous, ce n’est pas lui qui m’intéresse. Ni Tarô assis sur son tabouret, la guitare sèche sur les genous dans un costume mauve à fleur, croisement entre une nappe de ma grand mère et les rideaux de Versailles. Celui qui m’interesse, c’est évidemment Oi-chan. Il est plutôt calme en ce début de concert. C’est qu’il s’applique à la contre-basse, au doigt ou à l’archet. Il s’énerve un peu plus quand il attrappe le djumbe. Je le filme ; ce mec est suprême. Mais Tarô m’empêche de bien le voir.  

Grosse tête

Après près d’une heure et demi de concert, Soulit prend leur suite. Atsushi, le guitariste qui fait bien la cuisine a des belles mains, mais mon intérêt pour le groupe ne va pas plus loin que ça…

Fin de concert. On discute avec Kô-chan, Yuuka et un autre de leur pote jusqu’à ce que le staff de la salle nous dise poliment de dégager le plancher. Avant de partir, histoire d’être polies, on fait un signe rapide de la main à Tarô. Et il nous répond par le premier geste qu’il nous avait adressé le jour de notre rencontre à Yoyogi ; un baiser envoyé avec la main. Ce jour là, notre réaction avait été de se jeter sur lui, “vous faites des concerts?? C’est trop bien votre musique, c’est quoi votre nom??”. Mais ce soir, on se contente de lui sourire faussement, et nos dents serrées laissent échappés des mots doux à son intention. “C’est ça, connard”.

Abruti

A notre grande surprise, il se leve et vient nous chopper.
Tarô : Vous avez trouvé facilement
Moi : Ton mail était pas très clair…
Tarô : Héhé! Vous vous etes bien amusez?
Moi : Mouai, ça va…
Tarô : …
Moi : Nonnn! Je plaisante! C’était super bien! Et ton costume, c’est la classe!
Tarô : C’est vrai?!
Moi : Non, je plaisante aussi!
Et Tarô me tape sur la visiaire de la casquette en rigolant pour que je ferme ma bouche. Et je ferme ma bouche. Je comprends plus rien. Il agit comme “avant”…

Tarô : On se le fait quand ce Yakiniku?
Camille : Je sais pas… Tu dis toujours la prochaine fois, la prochaine fois et la prochaine fois…
Tarô : Le mois prochain, on est libre! On peut le faire chez vous? Ah, et la France…
Oi-chan le coupe : Camille! Lorraine! Ca va?
Moi : Oi-chan!! Tu sais tout faire!
Oi-chan : Et oui!
Camille : Tu es un mannequin bassiste.
Moi : Tu es un model de basse.
Oi-chan qui rigole : Je suis une basse? Bon, on se fait un truc bientôt?
Et c’est reparti sur le grand problème “yakiniku”.

Je les regarde parler et je me mets à rigoler.
Tarô : Bah qu’est ce que t’as?
Moi : J’ai faim.
Et il me re-tape sur la visiaire pour que j’arrête de me foutre de lui. Et j’arrête. Quand ils sont comme ça, j’ai vraiment l’impression d’être avec mes potes de toujours. Mais ils ne sont pas toujours comme ça. Surtout Tarô qui s’est montré très distant dernièrement. Il avait peut être ses règles. Enfin je veux dire, quelque chose de liquide dont la présence ou l’absence dans le corps influe sur l’humeur. Oui c’est ça, l’alcool! Et malheureusement, je crois qu’il n’est pas le seul à présenter les symptomes de ces règles masculines…

Pour d’autres détails voir le site de Camille!
http://ryuugakusei.blog.jeuxvideo.com/

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avr 19 2008

NEWS indétite (source: Diane)

Published by lilibiquette under Musique/Concert

Cheb Mami et David Geta ont décidé de collaborer pour composer un album au son nouveau, mélange de Raï et de beat dance! Et pour pimenter ce style déjà novateur, ils se sont adressés au compositeur des génériques du célèbre dessin animé Sailor Moon pour des arrangements pop nipponne. Pour certains morceaux, ils ont même demandé la participation de groupes de heavy américains ayant contribué au jeu Guitar Hero. L’interprétation a été judicieusement confié à un groupe de rock japonais actuellement en tournée aux Etats Unis. Un résultat explosif!

C’est à peu comme ça que Diane et moi imaginions les news sur le dernier album de MUCC, Shion. Il faut dire que ça a été un choc pour nous, inconditionnelles de Zekkuu et Kuchiki no tô. Qu’est ce que c’est que ces effets sur la voix de Tatsurô, ces beat dance, ces envolés de violon, ce synthé?? Bunny va se transformer là ou quoi? Enfin, je médis, mais au final, je l’écoute quasiment tous les jours, cet album…

J’adore l’instrumentale en première piste ; le bruit des goutes d’eau, les percussions, les petits coups de violon… Je voudrais l’écouter dans un UGC. Et tant qu’à faire, qu’ils laissent aussi la deuxième piste, à l’UGC. Ils l’ont bien géré l’enchainement arpèges aux mélodies orientales et riffs heavy. Et le refrain, qui tombe et résonne ; je m’envole! Mais, il se peut que je préfère le morceau éponyme, Shion dans ce concept “rock heavy oriental”. Le côté heavy est plus poussé rendant le morceau plus violent (dans mes gouts, quoi), et ce sont de sublimes percussions qui se chargent de côté oriental.

L’autre nouveauté de l’album se trouve dans les morceaux qui usent (abusent?) du fameux et craint “beat dance”, c’est à dire le single Fuzz et Anjelier. Si je ne suis pas emballée par Fuzz, je m’éclate sur Anjelier. Il est plus entrainant, et je décolle à chaque refrain, lorsque Tatsurô s’amuse à passer 3 octaves. Saura-t-il partir dans les aigus comme ça en live? Mon futur voyage à Osaka me le dira.

Les autres titres sont plus “traditionnels” à MUCC. Nuritsubusunara enji tout en riffs bien dodus, Game sombre et lancinante, Chiisana Mado pleine de violon (YUKKE!! t’as pas bientôt fini là! Déjà Ame no Orchestra, c’était limite surchargé côté symphonie…) et Sorawasure au rock entrainant sans grande extravagence. On retrouve aussi Semishigure, un morceau qui a déjà chauffé quelques salles de concert mais qui n’avait encore jamais été enregistré. Du connu aussi donc.

Ensuite, je refuse ; Flight. C’est un peu ce que Horizonto est à Gokusai, du pop rock qui sent la friture de Fast Food. Bon, les garçons… j’espère que c’était la dernière fois. Et que je ne vous y reprenne plus! Je refuse aussi Shiva. Qu’est ce que c’est que ce synthé merdeux?! Vous composez en midi maintenant? Dommage, il n’y avait pas un mauvais fond…

L’album finit sur Libra et moi je finis là mes divagations tardives de fan… Désolée.

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