août 16 2008

Activités d’été

Published by lilibiquette under A Tôkyô

HANABI (feux d’artifice)
“Elle dort! Elle dort!”
Ami de Camille, 26 aout 2008, Tôkyô

26 aout 2008, feux d’articife de Sumidagawa, à côté de Asakusa, Tôkyô. C’est un des plus grands feux d’artifice de la capitale : plus d’une heure de grosses fleurs qui illuminent le ciel, des milliers de spectateurs en yukata (une sorte de kimono d’été). Et je n’ai quasiment rien vu… J’ai passé la soirée endormie sur l’épaule de Miho. Et oui! L’être humain a des limites, on ne peut pas enchainer une nuit blanche avec des kéké tôkyôites, une rencontre avec le sempai de Ko-chan, et un feux d’artifice d’une heure et demi.


Je dors sur Miho

MATSURI (festival)
“Elles ont bien compris les moeurs japonaises”
Sensei, ?? aout 2008, Omiya, Saitama.

2 aout 2008, festival de Omiya, dans la préfecture de Saitama. J’aurais pu enchainer 4 nuits blanches, 5 rencontres avec un sempai, 7 feux d’artifice de 20 heures chacun que je serais restée éveillée coûte que coûte. J’avais une mission : PORTER le MIKOSHI (temple portable)!!
Pendant des heures, j’ai senti le bois de la poutre creuser mon épaule, la sueur coulée dans mon dos,  le souffle des autres porteurs dans mon cou, les cris de la foule m’encourager!!!! A la fin de la journée, je n’en pouvais plus, mais pour rien au monde je n’aurais cédé ma place sous la construction de bois et de ferrailles. J’aurais trahi tous les petits vieux qui m’avaient gentiment tendu des goblets de thé le long du chemin, les autres porteurs qui me demandaient régulièrement si ca allait, et surtout Sensei qui nous avait Camille et moi laissées porter les couleurs de son dôjô (et surtout surtout! Alex qui avait en nous une confiance aveugle). Une de mes belles récompenses pour toute cette sueur : l’homme devant moi, une bonne quarantaine, plein de poils, les cheveux longs attachés en couette, bref l’image parfais du samourai quand on est une petite étrangère qui a trop lu l’histoire de Musashi Miyamoto, m’a serrée la main en me disant “t’es une bonne petite, bien en forme!”.


Cherchez les Françcaises!

ONSEN (bain d’eau de source chaude)
“Non, ca ne se mange pas normalement… Mais, je ne pense pas que ce soit toxique”
Serveuse du Ryokan, 7 aout 2008, Yugawara, Kanagawa.

Les Onsen ne sont pas vraiment une activité d’été, je le concois. Mais quand il fait chaud, très chaud, ca fait du bien de prendre un bain très chaud! Surtout quand le bain en question est sur le toit d’un ryôkan (hotel de style japonais) avec le vent frais de la montagne qui caresse le bout de vos pieds dépassant de l’eau. Un bonheur. Ce bonheur aurait pu être gaché par le redouté, le craint repas du ryôkan. Finalement, le repas était bon! J’ai tout mangé : le tofu avec l’oursin, la seche avec le daikon, la tomate avec… la décoration.


Moi, Miho et Camille… è? Il y a un pied en trop…

LA PLAGE
“Ah non! Je ne veux pas me faire féconder par un poulpe”
Camille, 11 aout 2008, Shonan, Kanagawa.

Comme ANGEL TAKA (référence de yuki), je voulais me jeter dans les vagues de la belle mer bleue du Pacifique. Alors lundi, à peine arrivée à Shonan, j’ai couru vers la mer et j’ai sauté toute joyeuse dans les rouleaux. Je dois vous dire que je me suis fait mal… En plus de me prendre un océan en plein poire, je me suis ramassée sur un bidon en plastique. Parce que oui, la mer japonaise est très fréquentée par les bidons en plastique, ainsi que par tous les autres articles du 100 yens shop de Sengawa : jouets multicolores, gamelles en ferraille, paquets de gâteaux, torchons, cups noddle, etc… C’est que les heureuses familles et gentils petits couples viennent pique-niquer sur la plage dans le bonheur et repartent comme des fleurs en laissant leurs ordures derriere eux. Le CHOC. C’était dégeulasse. Malgré ca, j’ai passé une très bonne journée grâce à de la très bonne compagnie : Miho, Saori et Camille! On a rigolé, sauté partout, fait des constructions obsènes en sable, mangé les onigiri préparés par Saori, fait les abruties sur une boué géante, patogé dans la décharge mer!


Camille et Miho (et un mec qui avait envie d’être sur la photo)


Moi, Saori et… encore Camille! (èè tu t’incrustes partout!)

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août 11 2008

Ce que m’inspire la rédaction de mon mémoire de M2

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メトロノーム めんどくさい
 Metronome - Fait chier (mendokusai)
http://fr.youtube.com/watch?v=U0eJkHScfMM

高性能なんて今のボクには必要無い
好反応なんて今はキミに期待してない
めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
“La performance”, actuellement, je n’en ai pas besoin
“La bonne réaction”, actuellement, je ne l’attends pas de toi
Fait chier Fait chier Fait chier Fait chier

高成長なんて今のボクには時間が無い
好解答なんて今のキミには求めてない
めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
“Les grands espoirs”, actuellement, je n’ai pas le temps
“La bonne réponse”, actuellement, je ne te la réclame pas
Fait chier Fait chier Fait chier Fait chier
Fait chier Fait chier Fait chier Fait chier

自分以外の人間に同じ価値観、
または同じ行動意識を求めるという事は無駄な時間の浪費でしか無く、
且つ無駄に体力を消耗する不毛な行為である。
そんな無駄を省く為にはある程度の妥協と諦め、
すなわち長いものには巻かれろ的な意識改善も必要である。
だがしかし、そんな事を考えている今この瞬間も
やはりまた無駄なのである。
Demander à quelqun d’avoir la même conception de la vie, ou bien encore la même conscience dans le comportement, n’est qu’une perte inutile de temps, et est un acte improductif qui use nos forces inutilement.
Pour supprimer une telle inutilité, le compromis dans une certaine mesure et la résignation, c’est à dire  l’amélioration de la conscience qui veut que le mieux est de suivre sans se disputer les personnes supérieurs sont nécessaires.
Mais, ce moment maintenant ou je vous enseigne ceci est évidemment aussi inutile.
 

「要するに、めんどくさい。」

めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
めんどくさいめんどくさいめんどくさいめんどくさい
 ”En bref, fait chier”
Fait chier Fait chier Fait chier Fait chier Fait chier Fait chier…

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juil 25 2008

Le syndrome E

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E pour notre cher E-sensei, jeune professeur à la carrière brillante, actuel favori du directeur de la section de francais. E-sensei est aimé de ses élèves et semble être un homme très bien, droit, intelligent, etc. Seulement E-sensei ne dit pas “bonjour”. Non, il ne ME dit JAMAIS “bonjour”. Il me passe devant le nez, évitant habillement de rencontrer mon regard, et se réfugie loin, loin, le plus loin possible de moi.

Je m’interroge pourquoi cet homme très respectable ne prend jamais la peine de me dire “bonjour”?
Avis de J-sensei : malgré son statut de professeur de francais, il ne sait pas aligner trois mots et donc évite de s’approcher de moi. On ne sait jamais, si l’envie me prennait après de simples salutations d’enchainer directement sur un débat politique profond qu’il ne pourrait tenir. 
Moi, je pensais plus simplement que ma tête ne lui revenait pas. Mais non! Il lui arrive de me parler. Il me parle mais ne me dit pas bonjour. Et avant-hier, je me suis rendue compte que cette étrange habitude d’éviter le moment des salutations n’était pas propre à E-sensei…

Avant-hier, JJJB jouait à Kichijoji. Ca faisait un bail que nous ne les avions pas vus. Nous cherchions la salle avec Camille quand nous avons entendu Oi-chan hurler dans la rue “OOOhh LOLEEENOU KAMIIIIYOU!! C’est là! C’est là!”. Escortées jusqu’à l’entrée par notre bassiste ultime, nous avons retrouvé Ko-chan qui tiennait la billeterie avec Yuka. Il nous a salué de sa voix calme et toute douce “Bonsoir”. (salutations normales)
Après le concert,  nous avons rejoint Oi-chan et Yuka. Tarô aussi. Ce dernier, pourtant face à nous, n’a pas daigné nous adresser ne serait-ce qu’un regard.  (salutations inéxistantes) Mauvais jours? Pas encore bourré? Je ne sais pas trop mais une chose est sûre, il agit exactement comme E-sensei!

Tous les deux ont le regard fuyant, évitent à tout prix le moment des salutations, quitte à ignorer momentanément des gens qui leur sont pourtant familiers. Et comme je suis un gen familier, ca m’énerve! Je m’applique d’ailleurs bêtement à ignorer E-sensei de la même façon qu’il m’ignore et ais envie d’ouvrir en deux la grosse tête de Tarô en espérant qu’il imprime ainsi mon existance une bonne fois pour toute “je fais désormais partie de ton entourage, don’t be afraid!”. Bref, je les déclare officiellement “grosses fiottes” ou dans un langage plus poli, “timides maladif”.

Enfin, grace à ces deux énergumènes, j’ai découvert l’importance et le rôle des salutations dans la communication humaine! Rien de plus absurde que de se faire ignorer puis d’un coup, une voix sort de nullepart : ”Lorraine, voilà les photos de la fête d’adieu”, “eh!! on se voit le 26, hein?! Parce que je viens!”.  Oh! Ca va pas la tête! Je suis tranquillement en train de vous hair et souhaiter votre fin dans d’atroces souffrances, alors ne viennez pas m’adresser gentiment la parole comme des fleurs?

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juil 13 2008

Les dimanches avec Yo-chan et Natsuki

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Yo-chan a grandi dans un temple à Gifu, a un grand frère et une petite soeur. Il approche la trentaine, travaille dans une entreprise de commerce internationnal. C’est un très fervant supporter du FC Tôkyô, sa petite amie est chanteuse d’Opéra et lui, il joue du shamisen le dimanche au parc Inokashira.
Natsuki est étudiante en première année de fac. Elle met plus de volonté dans son apprentissage du français que toutes les élèves de la classe de J-sensei réunies.  Elle aussi est supportrice du FC Tôkyô et c’est à un match qu’elle a rencontré Yo-chan et ses frères et soeurs. 

Dimanche 8 juin 2008 au Stade National : FC Tôkyô vs Tôkyô Verdy


ヴェルディだけには負けられない
俺たちの力 見せてやろうぜ
On ne peut pas perdre contre les Verdy
Montrons leur notre force
http://www.dailymotion.com/groscitron/video/x6432i_foot-8072008-contre-les-verdy_people

Yo-chan et Natsuki m’explique le contexte de la rencontre : les Verdy était à l’origine l’équipe de Kawasaki (en dessous de Tôkyô, à Kanagawa). Mais un jour, elle a changé son nom de Kawasaki Verdy en Tôkyô Verdy et est venue s’intaller à Tôkyô. Les vils! Les pleutres! Les veules! Essayer de s’emparer bassement d’un territoire de cette manière… Et pire, depuis peu, les Verdy se mettent à voler les joueurs du FC. Bref, c’est la guerre civile, Tôkyô est déchirée, le sang versé. Et je ne plaisante pas puisque les supporters ont même fini par se mettre sur gueule. “Tu as de la chance d’assister à un évenement aussi rare qu’une bataille de supporters au Japon”, m’a dit Yo-chan. “Prends des photos. Ah et puis, tu peux m’appeller Yo-chan si tu veux!”

 
En haut, de gauche à droite :
la femme du grand frère, le grand frère, la petite soeur, Natuki, moi
En bas : Yo-chan

Dimanche 13 juillet au parc Inokashira

Après s’être bien foutu de la tête des abrutis qui se tapaient dessus, Yo-chan nous a proposé à Natsuki et moi de venir le voir un jour au parc Inokashira, il y joue du shamisen le dimanche avec d’autres copains musiciens. “Et tant qu’à faire ramener les autres étudiantes étrangères de votre fac. Ca les intéressera peut être de voir jouer d’un instrument japonais.” D’accord! Nous voilà avec la bande habituelle des kokusai party (fête internationnale) : Gan et Shu, les taiwanaises, Lisa, l’américaine, Camille et moi, les françaises. A noter : élement manquant, Miho notre chinoise suprème, élements ajoutés, Natsuki, en chef de bande, et Saori, notre japonaise… “multi-amicale”. Yo-chan est bien amusé devant cette troupe d’étrangères bizarres qui parlent entre elles en japonais. “Venez vous assoir là! Ne restez pas au soleil. Tiens, prends ça”


Yo-chan m’apprend : ”Trois cordes : do, fa, do
et si tu appuies la : do, ré, mi, fa, sol, la, si, do”

 
 
Quelques uns des compagnons de musique de Yo-chan

Ils ne nous ont pas fait un concert. “Vous connaissez quoi? Shima Uta? C’est parti! Voilà les paroles!” Et nous avons tous chanté Shima Uta sous les arbres de Inokashira (http://www.dailymotion.com/groscitron/video/x642y5_au-parc-inokashira-13072008-shima-u_people). Un petit coup d’anti-moustique pour tout le monde et on reprend avec un chanson américaine. On mange deux trois tsukemono (des légumes marinés dans le vinaigre) et c’est parti avec Naguri Yuki (que je connais grace à la reprise qu’en a fait MUCC, yuki je vous dis! je ne suis qu’une yuki). Puis le groupe s’aggrandi. Une amie de la petite copine de Yo-chan vient dire bonjour accompagnée de son époux, un grand italien et de leur nouveau né. Puis un homme d’une cinquantaine d’années je dirais, s’arrête pour chanter avec nous.


De gauche à droite : Sensei (shamisen, guitare, flute japonaise, chant, etc), Gan qui a volé le bébé italo-japonais, le guitariste qui “sent l’odeur de la musique”, Lisa, Shu, Saori, Natuki, la joueuse Okinawanaise (?) de shamisen et toute seule en bas, Camille


Et comme quelque soit la situation nous restons fidèles à nous même… nous avons fait les marioles avec le cinquantenaire, bien craqué lui aussi, qui s’était arrêté pour chanter.

Très bon dimanche donc qui va se finir en beauté par un steak! D’ailleurs, Camille me réclame pour notre repas de fête, soredeha!

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juin 24 2008

Je veux au moins le “sumimasen”

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Imaginez cette scène. 

Je marche tranquillement dans les rues de Sengawa  ; pour une fois, je ne suis pas en retard pour la reprise de mon “service” à la fac. J’avance sans trop regarder devant moi, les yeux rivés sur l’écran de mon téléphone portable : piu mail envoyé! 

“Sumimasen…” (excusez-moi). 
Tiens, qu’est ce qui ce passe? Un drame à Sengawa?! Une bataille de riverains??!! Je continue ma route.
“Sumimasen… Sumimasennn…”
Hein? Quoi? J’aperçois un homme penché à la fenêtre d’un camion de livraison.
“Excusez moi… Vous ne sauriez pas s’il y a une supérette dans le coin. Euh… Yamazaki Daily Life?”
Je me retourne. Personne derrière moi. Je me re-retourne. Non, vraiment personne derriere moi. Il s’adresse à moi? En tout cas, il a l’air de me regarder. Je tente.
“Si vous continuez tout droit par là, il y a une supérette. Mais, je sais pas si c’est Yamazaki…”
“Ca doit être ça! Merci beaucoup!”

L’homme reprend sa route. Je reprends la mienne.

Ce qui s’est passé ce jour là.

Un homme japonais à demander son chemin à une étrangère (très visiblement étrangère), et ce en japonais. EN JAPONAIS.
L’étrangère est aux anges, c’est la première fois depuis son arrivée au Japon en septembre de l’année dernière qu’un japonais lui adresse la parole, sans douter une seule seconde de sa capacité de comprenhension et d’expression en japonais.

Analyse critique argumentée.

Je pense qu’une grande partie des japonais est persuadée que les étrangers ne parlent pas japonais. Un étranger parle étranger. C’est d’une logique implacable!
Alors quand un de ces derniers semble vouloir entrer en communication, les japonais appartenant à cette dite grande partie peuvent réagir de trois manières différentes.
1 - Transpirer un maximum, se concentrer et se lancer en anglais.
2 - Transpirer un maximum, se concentrer et… abandonner, tout lacher en japonais en espérant très fort que l’étranger comprenne.
3 - Transpirer un maximum, et… fuire avant d’avoir rencontrer le regard de l’étranger. Après tout, c’est son problème.

Quelques exemples concrets pour illustrer :
L’ancien vendeur de la parapharmacie qui m’annoncait le prix en anglais et me faisait des grands gestes pour m’expliquer qu’il allait mettre dans un sac opaque mon PQ (pour un transport en tout discretion).
Le jeune homme du combini qui me regarde intensement avant de me demander en japonais si je veux payer mes factures et mon paquet de Galbo ensemble. Puis il me re-regarde intensement l’air affolé jusqu’à ma réponse salvatrice, “ii desu yo”.
Le salariman qui lève la main brusquement en signe de drapeau blanc avant même que j’ai pu dire “sumimasen” et continue sa route sans même un regard.

C’est gentil de la part du pharmacien de faire l’effort de parler anglais. C’est normal que le caissier du combini se pose des questions sur mes capacités à comprendre le japonais avec ma tête d’étrangère. Et c’est connard de la part du salariman de me jeter comme une mal propre.
Pourtant, c’est à lui que j’en veux le moins. Après ses 12 heures de travail journalier à se prendre la tête dans des réunions qui ne débouchent sur rien, pourquoi il aurait envie de répondre à une petite étrangère qui ne parle surement même pas japonais.
Mais le pharmacien! Quand, il me voit débarquer avec mon paquet de PQ dans son magasin de banlieue, il pourrait se dire que je vis ici et que, par conséquent, je peux comprendre au moins les chiffres. 
Et puis, le petit mec du combini! Je viens avec ma facture d’eau estampillée Chôfu-shi, il pourrait se relaxer un peu. C’est sûr que je vis ici, il y a des chances que je comprenne un minimum sa langue. 

C’est vrai qu’il y a plein d’étrangers qui vivent au Japon sans parler un mot de japonais. Je le conçoit. Alors, ils restent méfiants. Je le comprends. Mais, quand je discute dans le train avec des potes japonais en japonais, pourquoi les mères de famille me disent “sorry” quand elles me roulent sur le pied avec leur poussette? Dans ces moments la, j’enrage et non, je les “sorry” pas tout.

Je sais que c’est stupide de ma part mais ca m’hérisse le poil qu’on me parle en anglais. Surtout que je suis française… et nulle en anglais. Je ne demande pas à ce que tous les Japonais se mettent à m’interpeller dans leur langue aussi naturellement que le livreur de mon histoire,  mais je veux au moins qu’ils me laissent le plaisir d’avoir mon ”sumimasen” comme tout le monde. Sharaku, lui, il me l’a dit, mon ”sumimasen”! (c’était la seconde yuki, dans ce post qui se voulait un peu sérieux)

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mai 23 2008

Ils nous controle avec …

Published by lilibiquette under A Tôkyô

C’était le 19 avril. J’attendais Masataka avec Camille sur le parvis de la Gare JR de Shinjuku. Sortie Est, devant le Alta. Mes yeux se sont levés vers l’écran géant. Et j’ai vu ca : http://fr.youtube.com/watch?v=J_DV9b0×7v4&feature=related

Impossible de détourner mon regard!

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mai 17 2008

Au yakiniku

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“Oui, je regarde toujours les films avec Belmondo!”
Camille et moi sommes rassurées ; Tarô a laché les films de Godard. 
J’en ai deux. Ceux qu’il a faits avec Godard!”
Camille éclate de rire.
Mais pourquoi ca te fait rire? C’est bien!”
Camille continue de se marrer et sort son appareil photo.
Mais, ils sont supers ces films. J’adore les dialogues, ils sont super bien écrits”
Oi-chan qui sirote son Oolong-cha (il repart en moto, alors no alcool ce soir) intervient.
“C’est peut être la traduction japonaise qui est bien faite.”
Camille rigole toujours et commence à prendre des photos.
Tarô abandonne l’idée de convaincre trois personnes d’un coup, se tourne vers moi et reprend son argumentation.
“Tu connais “A bout de souffle”? Ce que j’aime c’est quand Belmondo il fait du kudoku.”
“Hein? Kodoku (solitude) ? Il est tout seul?”
Tarô, desepéré, s’énerve.
“… Mais nan! KU! Kudoku (séduction). Quand il séduit les femmes! C’est toujours des belles femmes. Et dans les vieux films français, elles finissent toujours nues.”
“AAhh!! C’est pour ca que tu aimes bien!”
“Ouai… c’est ca. C’est juste pour ca, voila…” lache Tarô résigné.
Camille reprend son souffle et range l’appareil, la photo de la soirée est dans la boîte. Tout se confirme encore ce soir ; Godard fait rire Camille, et Tarô n’est pas photogénique.


En pleine argumentation.

J’en profite pour caser un lien sur une vidéo prise pendant l’un de leur concert. Elle est apparue sur youtube. http://fr.youtube.com/watch?v=VCkIEY1pCzM&NR=1

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mai 06 2008

Les aventures et découvertes de la golden week

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Alors comme ca…

Mercredi 29, jour prévu “glande”. Gaché par l’attente d’un mail qui ne vient pas. Yuuki et Nobu avaient proposé à Camille et moi une balade en voiture jusqu’à Yokohama le 30. Et en cette veille du 30, aucune nouvelle. Les vils! Les fiottes! Camille et moi ruminons notre haine quand mon téléphone vibre. Un mail?! (réaction d’adolescente hystérique) Je lis! C’est Tarô… “Roreenu, tu viens pas au concert ce soir? On joue à La.mama. C’est gratuit!! Je te mets sur la liste des vip, et Camille aussi.” D’accord, ca nous changera les idées un concert!
Je m’habille vite fait et, une demi-heure plus tard, je me retrouve à La.mama avec Camille à admirer pour la deuxieme fois le costume violet à fleur de Tarô. Après le concert, tout le monde se retrouve dans la rue devant la salle. J’ose :
“Tarô… je peux l’essayer?”
Il rigole “oui, si tu veux. Il est plein de transpiration, tu m’excuseras!”
Moi “Camille! Prends moi en photo”

 

Ma-chan “OOHhhhh! La classe!”
Oi-chan “C’est quoi cette tête là? Tu fais quoi Tarô avec ton pouce? Dis, vous trouvez pas qu’il ressemble à un pyjama ce truc?”
Camille “Siii! J’en ai des pyjamas comme ca d’ailleurs!”
Oi-chan “Ramène-les la prochaine fois! Lui, il les mettra et ira sur scène avec!”
Tarô qui range soigneusement son costume après que Camille et moi ayons fini de jouer avec “…”
Oi-chan “Non mais, c’est pas la peine de le ranger. Laisse-le la. Oublie-le même, ca serait bien”
Je ne veux pas qu’il l’oublie, moi! Ce costume me met en joie! Et je dois avouer que c’est la deuxieme fois qu’il me remonte le moral…

Le lendemain, n’ayant toujours aucune nouvelle des deux lacheurs, Camille et moi décidons d’aller étudier au parc de Yoyogi. Et alors, que j’étais en pleine préparation d’un texte sur l’évolution de la condition de la femme au Japon, Camille recoit un appel. C’est Yuuki.
Moi, je suis pour leur rentrer dans le lard, les défoncés quoi. C’est pas le fête du slip! Camille est plus indulgente et au final, on suit sa ligne de conduite. Les garçons ont une “bonne” excuse, alors d’accord, allons à Yokohama. Et Yokohama, la nuit, c’est magnifique! Face au lumière du port, je discute avec Yuuki qui a insisté pour faire “deux groupes de deux”, c’est plus facile de parler ainsi, dit-il. Alors d’accord, je vais te raconter ma vie puisque c’est ce que tu veux, jeune homme!
Sujet 1 ” Parfois, j’ai l’impression que pour les japonais, Camille et moi ne sommes pas vraiment des amies… mais juste des “francaises”. On se voit une fois, deux fois, on parle beaucoup de la France, et des qu’on est moins marrantes, on se voit moins. Comme si on n’était plus intéressantes”
Yuuki “Vous etes intéressantes! Vous savez pleins de choses qu’on ne sait pas. Et ca, ca me plait. Et, c’est pour ca qu’on vous pose plein de questions. Et vous etes venues de très loin, expres pour le Japon. Ca aussi, ca me plait et ca m’interesse de savoir pourquoi?
Sujet 2 “On ne peut pas se montrer interessantes parce qu’on ne peut pas dire les choses telles qu’on les pense! On est obligé de tout simplifié. Et au final, les choses que l’on veut dire, on ne peux pas”
Yuuki “Bah, tu les dis la!”
Bon, d’accord. Il avait raison, c’est bien plus facile de parler quand on a qu’une seule personne face à soi. Et j’ai découvert qu’alors comme ca, je pouvais avoir une conversation sérieuse en japonais. 

La disparitions des vélos

1 mai, il est 6h du matin et j’attends Masataka à Shinjuku. Shinjuku à 6h du matin, c’est l’empire des corbeaux et des hotesses décoiffées au maquillage qui coulent… Passé ce choc visuel de la glauquitude de Tôkyô dans toute sa grandeur, je monte dans le Shinkansen direction Koriiyama, dans la préfecture de Fukushima. On prend ensuite un train local, puis on finit le trajet dans la voiture de l’oncle de Masataka. On arrive à la maison, c’est la campagne! 

 

Je suis en vacances. C’est la première fois que je me sens en vacances, relaxée. Alors, je dors, je joue avec le chien, je me balade entre les rizières, les bois. Puis, Camille m’appelle. “Lorraine!! Je retrouve plus nos vélos!!” HEIN??!! Les vélos qu’on venait juste d’acheter? Avec l’argent de la fac? AAAhh! J’avais oublié! Après notre balade à Yokohama, Nobu nous a ramenées en voiture jusqu’a notre porte et les vélos ont dormi dehors devant le Queen Isetan. Et maintenant, il n’y sont plus. Vite vite!! De l’umeshuu! Ah… ca va mieux. L’umeshuu que fait l’oncle de Masataka est supreme. 35 degres, plus du triple du taux d’alcool de l’umeshuu vendu en magasin. Du coup, je fais comme Masataka, je le coupe avec du Cider (une sorte de limonade). Pour me changer les idées, on va faire du ping pong, ca me rappelle les vacances en Corse quand j’étais petite. C’est bon, je suis de nouveau dans l’apaisement de plus total… 気持ちいい

Le 2 au soir, je suis de retour à Tôkyô. Je mène l’enquete, interroge les employés du Queen Isetan. Je retrouve le vélo de Camille! Il avait été déplacé pour stationnement genant. Il est étiqueté de partout “ARRETONS LE STATIONNEMENT SAUVAGE”, signé la ville de Chofu. Le mien, par contre reste introuvable…

Mais aujourd’hui, alors que je descendais vers la gare pour faire mes courses.  Que vois-je?? Mon velo… Il est revenu!! Lui aussi est étiqueté! Je suis genante, me dit la ville de Chofu. Mais je m’en fiche! J’ai retrouve mon vélo!

La baroudeuse de Tôkyô

Lundi, j’ai fait la guide pour Masataka. On s’est retrouvés à Shinjuku, puis on a remonté à pied l’avenue Meiji jusqu’à la rue Takeshita de Harajuku. On a visité le Meiji Jingu, fait un tour du côté du parc Yoyogi. Puis on est redescendu vers la Omote Sandô, on a tourné dans l’avenue Aoyama pour arriver jusqu’à Shibuya (et le Tower Records!).
J’adore cette sensation de bien connaitre Tôkyô! Et ce chemin la, particulierement! Ca me rappelle les fois où je partais de la Place de l’Opera descendais jusqu’au Louvre, remontais tout Rivoli jusqu’à Chatelet. Evidemment les distances ne sont pas les mêmes… Mais le plaisir de savoir ou l’on est et ou l’on va (surtout pour moi qui ais un sens de l’orientation quasi nul) est pareil! Oui, je sais, j’ai des plaisirs bizarres.

Mon autre plaisir bizarre est l’impression d’être comme chez moi à Sengawa. Par exemple, me promener longtemps dans les rues le soir pour me rendre compte que j’ai atteri devant l’appart d’une amie. Autre exemple, me rendre compte que la caissiere du magasin pas cher ne me hurle plus “irashaimaseeeeeeeee” mais me dit tout simplement “bonjour”. Ou aussi croisez par hasard un bonhomme rencontrer plutôt dans la journée, faire un check, “Yop! Masaru!” et repartir en ayant la quasi certitude de le revoir un jour prochain promener son chien le long de la rivière.

Ah… Sengawa.

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avr 30 2008

GCM Gros Citron Mag N’1

Published by lilibiquette under A Tôkyô

A la une

Serial killer n’est pas qui croyait être…
Une affaire stupéfiante vient d’éclater en plein jour. Deux jeunes hommes qui se faisaient passer pour de respectables employeé d’une boîte de recrutement ont essayé de profiter honteusement de la compagnie de deux françaises. Les deux jeunes filles, étant des délinquantes notoires ont effrayé leurs propres agresseurs qui ont disparus dans la nature. Les rôles se sont alors inversés et ce sont les deux jeunes filles, cherchant leur vengence qui se sont mises en chasse. (suite et détails sur le site partenaire http://ryuugakusei.blog.jeuxvideo.com/

La golden week
La célèbre semaine de plusieurs jours successifs de congé 連休 (renkyû) approche!Aujourd’hui, 29 avril, était le jour de Shôwa 昭和の日 (Shôwa no hi) qui commémore le jour de la naissance de l’empereur Shôwa. Le premier mai est le jour de la commémoration de la constitution 憲法記念日 (kempô kinenbi), le deux mai le jour de la Nature みどりの日 (midori no Hi), le trois mai le jour des enfants 子供の日(kodomo no hi). Et comme, un de ces jours fériés tombe un dimanche, la ”fériétude” est reportée au mardi suivant (le lundi étant déjà férié). C’est le système des congés transférés 振替休日 (furikae kyûjitsu). La rédaction a en plus la chance de faire le pond du 29 avril au premier mai et profite de ces vacances pour faire une excurtion à Fukushima-ken. Ne ratez pas le reportage dans le prochain numéro!

Fashion

A bas le tabou du pyjama! C’est l’époque des ensembles.
Ce printemps, la tendance est aux fleurs! Osez les couleurs et les motifs ; ils éclaicissent votre teint et mettent en valeur vos formes.  

Témoignage : “Apres mon relooking, ma vie a changé! Merci l’équipe de GCM
Lorraine, une pauvre fille qui passait son temps a trainer dans les izakaya le dimanche soir, a décidé de changer de vie! Et tout changement commence par un renouveau de sa garde robe! GCM a demandé à un grand styliste tokyôite de relooké notre saoularde perdue en jeune femme épanouie et active!

 
Le relooking pas à pas


Avant
(NAnn!! Maman, je ne suis pas bourrée! Je ne bois même pas en vrai!)

 
Après
(Si c’est pas la classe internationnale!)

Faits divers 

Fast and Furious Sengawa
Deux françaises arrêtées par les agents de police de Sengawa pour trouble de la circulation. Les deux jeunes filles s’amusaient à faire des rodéos à vélo dans la petite ville calme de la préfecture de Tôkyô depuis le début de la semaine. Ce sont deux agents à vélo qui ont procédé à l’intervention. Celle-ci s’est faite sans incident, les interpellées se montrant coopératives. Les deux filles sont reparties apres les avertissements très “séveres” des deux agents : “et faites attention sur la route! Au revoir!”

Musique

“On commence l’enregistrement dans le courant du mois de mai”
Le groupe JJJB nous avaient confié lors de leur concert au début du mois qu’ils passeraient bientôt pro et cette fois-ci, c’est un deuxième album que les quatre garçons nous annoncent fièrement. Peu d’information pour le moment, excepter que l’album devrait compter 8 morceaux, tous originaux. GCM sera sur place le moi prochain et devrait pouvoir faire à ses lecteurs un rapport complet sur cet enregistrement dans les fins fond de Shibuya.


Le concert du 19 avril à Yoyogi. Et oui! Les fleurs sont a la mode aussi chez les stars!

Agenda concert
3 mai 2008 Merry - Many Merry Day Final Yokohama
4 mai 2008 hide memorial summit avec MUCC (si Mayu recupere des places)
10 mai 2008 MUCC -Osaka Nanba Hatch
15 mai 2008 JJJB - La.Mama Shibuya (si ils m’invitent…)
6 juin 2008 Brahman (si je recupere des places)
7 juin 2008 Metronome - je sais plus ou
9 juin 2008 MUCC - MUCC NO HI
14 juin 2008 MUCC et Plastic Tree

Petites Annonces

By Smiling and dancing french girl in Korea. URGENT I need papers. I need an husband. I can cook and clean. I got money!

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avr 26 2008

Live de JJJB/Soulit à Yoyogi et incompréhension

Published by lilibiquette under A Tôkyô, Musique/Concert

Je marche dans les petites rues de Yoyogi, mon manteau sur la tête en essayant de protéger mon portable de la pluie. Le mail de Tarô fait figure de parchemin d’Indiana Jones… “Prendre la rue entre la banque et le Am Pm. Faire 15 pas vers le Nord, passé devant le Lawson Natural, continuer sur 300m, il y a un fleuriste. Tourner à gauche”. 

Moi : C’est la gauche avant le fleuriste ou après le fleuriste?..
Camille : Avant..?
Moi : Ah, c’est eux.
Tarô : Aah! Salut! Ca fait longtemps! C’est là, la salle! Juste un peu plus loin.
Et il se barre.

Grande bouche

Effectivement, c’est là. Et il y a même un kéké décoloré devant l’entrée qui se fout de notre gueule pour nous acceuillir…

On arrive à temps pour avoir des places assises. Yuuka, l’amie d’enfance de Ko-chan nous rejoind et le concert dit “de la mort”commence.

Premier morceau : session avec Achi (chanteuse de Soulit) au piano et au chant et Tarô à l’harmonica et au chant. Ce dernier est visiblement completement torché. 

Grenouille alcoolique

Ensuite, c’est JJJB au complet qui prend possession de la scène ; Tarô au chant et harmonica, Kô-chan à la guitare, Ma-chan à la batterie et Oi-chan à la basse. Ce soir, comme ils ont une bonne heure à leur disposition, ils donnent tout ce qu’ils ont. A commencer par des accoustiques avec Shôtarô en pianiste de session. Shôtarô? Je n’ai aucune idée de qui ça peut bien être! Et je m’en fous, ce n’est pas lui qui m’intéresse. Ni Tarô assis sur son tabouret, la guitare sèche sur les genous dans un costume mauve à fleur, croisement entre une nappe de ma grand mère et les rideaux de Versailles. Celui qui m’interesse, c’est évidemment Oi-chan. Il est plutôt calme en ce début de concert. C’est qu’il s’applique à la contre-basse, au doigt ou à l’archet. Il s’énerve un peu plus quand il attrappe le djumbe. Je le filme ; ce mec est suprême. Mais Tarô m’empêche de bien le voir.  

Grosse tête

Après près d’une heure et demi de concert, Soulit prend leur suite. Atsushi, le guitariste qui fait bien la cuisine a des belles mains, mais mon intérêt pour le groupe ne va pas plus loin que ça…

Fin de concert. On discute avec Kô-chan, Yuuka et un autre de leur pote jusqu’à ce que le staff de la salle nous dise poliment de dégager le plancher. Avant de partir, histoire d’être polies, on fait un signe rapide de la main à Tarô. Et il nous répond par le premier geste qu’il nous avait adressé le jour de notre rencontre à Yoyogi ; un baiser envoyé avec la main. Ce jour là, notre réaction avait été de se jeter sur lui, “vous faites des concerts?? C’est trop bien votre musique, c’est quoi votre nom??”. Mais ce soir, on se contente de lui sourire faussement, et nos dents serrées laissent échappés des mots doux à son intention. “C’est ça, connard”.

Abruti

A notre grande surprise, il se leve et vient nous chopper.
Tarô : Vous avez trouvé facilement
Moi : Ton mail était pas très clair…
Tarô : Héhé! Vous vous etes bien amusez?
Moi : Mouai, ça va…
Tarô : …
Moi : Nonnn! Je plaisante! C’était super bien! Et ton costume, c’est la classe!
Tarô : C’est vrai?!
Moi : Non, je plaisante aussi!
Et Tarô me tape sur la visiaire de la casquette en rigolant pour que je ferme ma bouche. Et je ferme ma bouche. Je comprends plus rien. Il agit comme “avant”…

Tarô : On se le fait quand ce Yakiniku?
Camille : Je sais pas… Tu dis toujours la prochaine fois, la prochaine fois et la prochaine fois…
Tarô : Le mois prochain, on est libre! On peut le faire chez vous? Ah, et la France…
Oi-chan le coupe : Camille! Lorraine! Ca va?
Moi : Oi-chan!! Tu sais tout faire!
Oi-chan : Et oui!
Camille : Tu es un mannequin bassiste.
Moi : Tu es un model de basse.
Oi-chan qui rigole : Je suis une basse? Bon, on se fait un truc bientôt?
Et c’est reparti sur le grand problème “yakiniku”.

Je les regarde parler et je me mets à rigoler.
Tarô : Bah qu’est ce que t’as?
Moi : J’ai faim.
Et il me re-tape sur la visiaire pour que j’arrête de me foutre de lui. Et j’arrête. Quand ils sont comme ça, j’ai vraiment l’impression d’être avec mes potes de toujours. Mais ils ne sont pas toujours comme ça. Surtout Tarô qui s’est montré très distant dernièrement. Il avait peut être ses règles. Enfin je veux dire, quelque chose de liquide dont la présence ou l’absence dans le corps influe sur l’humeur. Oui c’est ça, l’alcool! Et malheureusement, je crois qu’il n’est pas le seul à présenter les symptomes de ces règles masculines…

Pour d’autres détails voir le site de Camille!
http://ryuugakusei.blog.jeuxvideo.com/

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